Guagno - guagnu

 guagno (7)
Ville ou village remarquable :

20160 Guagno


Période d'ouverture :

Présentation

Le village a été fondé à la moitié du XVe siècle sous la république de Gênes. L'origine de son nom viendrait du mot "gualdagnu" qui serait un contrat entre un propriétaire d’animaux et un berger. On retrouve ainsi à Guagno plusieurs estives et bergeries ayant appartenues notamment aux éleveurs de porcs et bergers qui vivaient dans la région et qui transhumaient depuis le Liamone. Ces axes de transhumances datent de la préhistoire, et passaient près des sources thermales, qui ont alors été le point de réunion de nombreux bergers.

Son ancienne appellation « Guagno-les-Bains » remonte au XVIe siècle, en raison de la présence de sources thermales. Et durant le XIXe siècle, sous le règne de Napoléon III, avec la création de l’hôpital militaire et le début du tourisme de cure, ces sources soufrées ont connu un attrait considérable, tant touristique que commercial. Malheureusement, aujourd'hui la station thermale est fermée.

Le village est aussi la patrie du célèbre bandit Théodore Poli qui nécessita une opération militaire en 1822 pour mettre fin à son activité. Il devint bandit suite à un malentendu concernant le service militaire : en effet, un de ses ennemis l’accusa, à tort, de vouloir déserter. Arrêté, Théodore Poli tua le brigadier, prit le maquis, et décida de pourchasser les gendarmes. Ses coups d’éclat lui valurent le respect de la population, qui vit en lui une résistance à l’état français, incarné par les autorités.

Pour la petite histoire :
Guagno est fondé au XVe siècle avant que Gênes ne cède la Corse à l’office de Saint Georges.
Les guagnais, apeurés, fuient alors le village pour aller s'installer dans la vallée du Cruzzini. Ainsi né le proverbe qui dit : "Guagnesi è Pastricciulesi so cum’è babbi é figlioli" (les guagnais et les pastricciolais sont comme père et fils).
Guagno est aussi le lieu où se trouve le monument du curé Circinellu. Connu pour son refus du rattachement à la France, il dirigea durant trois années une résistance avec les montagnards du Tritorre. Né Dominique Leca, l’abbé refusa de prêter serment à Louis XV après la défaite de Ponte Novu et pris le maquis. On le retrouva mort en 1768 dans une grotte près d’Ania di Fium’orbu, son fusil dans une main et son crucifix dans l’autre.

Prestations enfants

Non

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