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Grâce à son réseau de boucles certifiées par la Fédération Française de Cyclisme (FFC), la Corse s’impose aujourd’hui comme une référence nationale en matière de VTT. Elle propose aux pratiquants des itinéraires balisés, entretenus et classés selon quatre niveaux de difficulté : vert, bleu, rouge, noir. Avec au minimum 100 kilomètres de sentiers par site, chaque espace propose un point d’accueil avec cartes, informations sur les circuits et équipements d’entretien vélo. Découvrez nos cinq boucles coup de cœur, parfaites pour des escapades en famille ou entre passionnés.
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Imaginez-vous au cœur de la plaine du Reginu, entouré de champs dorés, d’oliveraies et de collines. Idéale pour une initiation en famille, cette boucle de 6 km, au départ du hameau du Reginu, alterne routes tranquilles, pistes en terre et sentiers monotraces en pente douce. Le faible dénivelé, avec seulement 42 mètres de montée et 48 mètres de descente, rend cette balade accessible à tous.
Classée Natura 2000, la plaine du Reginu bénéficie d’une protection au niveau européen pour sa biodiversité remarquable. Véritable échantillon de la mosaïque rurale corse, elle abrite le Milan Royal, un rapace emblématique de l’île. Entre collines de maquis, bosquets de chênes verts et haies de figuiers, la biodiversité s’épanouit dans ce cadre protégé.
Au départ du village d’Algajola, cette boucle modérée de 6 km vous entraîne sur de petits chemins serpentant la plaine d’Aregno, entre champs ouverts et végétation méditerranéenne. Quelques passages techniques, notamment au niveau du petit pont sur le ruisseau d’Aregno, viennent rythmer l’itinéraire et ajoutent du caractère à la balade.
Le parcours offre un bel équilibre entre effort et récompense. Après avoir pédalé dans les terres, l’itinéraire traverse champs, vergers et oliveraies de la plaine d’Aregno, avant de serpenter dans le maquis parfumé entre figuiers et chênes verts.
En fin de boucle, bénéficiez d’une vue imprenable sur la mer. L’occasion parfaite de prolonger l’expérience avec une pause rafraîchissante au bord de l’eau, sur la plage ou en terrasse face au bleu de la Méditerranée.
Pour une aventure au cœur de la Corse sauvage, la boucle de Fiuminale déroule 12 kilomètres de niveau modéré destinés aux passionnés de VTT en quête d’authenticité. Depuis Olmi-Cappella, l’itinéraire traverse des forêts denses, longe des villages typiques de Vallica et de Ghjunsani et dévoile des vues spectaculaires sur les sommets, dont le Monte Cinto.
Sur le parcours, le couvent de Tuani, classé monument historique, propose quelques chambres pour une halte atypique. Avec 282 mètres de montée et 274 mètres de descente, cette boucle vous invite à explorer des paysages grandioses et préservés.
Ce circuit de 7 kilomètres, praticable par tous, serpente les vignobles corses au départ de Lumiu. Sur des pistes entourées de vignes et de maquis, la balade favorise une atmosphère conviviale en famille.
Le parcours s’ouvre sur la mer et la citadelle de Calvi, parfait pour une pause photo. Avec seulement 81 mètres de montée et 80 mètres de descente, cette boucle marie plaisir, détente et paysages typiques de la Balagne.
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Ce parcours facile de 6,4 kilomètres épouse la côte entre Prunete et Moriani, proposant une balade accessible, au plus près des plages et de l’air marin. Le départ s’effectue depuis le parking du parc Padulella, tout près de Moriani Plage. L’itinéraire propose une promenade familiale sur des chemins plats, accompagnés par la mer et les vastes perspectives de la Costa Verde.
La région propose de nombreux hébergements adaptés aux familles : hôtels, appartements ou campings en bord de mer pour prolonger le plaisir après une sortie rafraîchissante à vélo.
Au-delà des circuits les plus connus, la Balagne propose quinze autres boucles totalisant plus de 200 kilomètres de sentiers du littoral aux villages perchés. La région de Castagniccia Mare è Monti et la Costa Verde comptent également onze parcours et 124 kilomètres de pistes balisées, praticables toute l’année. Pour une vision complète et variée, le guide VTOPO Corse recense cinquante circuits adaptés à tous les niveaux.
Avant de partir, pensez à vérifier votre matériel, à respecter les itinéraires balisés et à consulter les offices de tourisme pour connaître l’état du parcours. Le port du casque, obligatoire pour les moins de 12 ans, est vivement conseillé pour tous, afin de profiter en toute sécurité de la diversité et de la qualité des boucles corses.
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Le gravel séduit de plus en plus de cyclistes attirés par la liberté de rouler sur tous types de terrains. Entre routes oubliées, chemins de terre et sentiers forestiers, cette pratique hybride permet de s’aventurer loin de la circulation pour explorer le maquis, les villages perchés et les panoramas sauvages de l’île.
Le gravel repose sur une philosophie simple : rouler sans contraintes, explorer les chemins alternatifs et prioriser la découverte plutôt que la performance.
Le gravel, c’est une façon de pratiquer le vélo de manière un peu alternative. Là, ce n’est pas trop l’esprit de la compétition, c’est plutôt l’histoire de découvrir… Avant, on appelait ça de la randonnée ou du cyclotourisme. Maintenant, avec l’évolution du matériel et les systèmes GPS, on peut essayer de découvrir les pays un peu de manière différente.
Les vélos gravel, issus du vélo de route, mais équipés de pneus plus larges, s’adaptent aussi bien à l’asphalte qu’aux chemins caillouteux. Cette polyvalence permet de partir en autonomie, avec des sacoches de bikepacking, pour une aventure à son rythme, en solo, entre amis ou en famille.
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| « Ce qui est bien dans le gravel, c’est que l’on fait ce qu’on veut. Il n’y a pas de règles établies… Le gravel est un vélo très confortable qui permet de sortir de la route quand on le veut. Si vous voyez un petit chemin sur le côté, vous pouvez le prendre. Et vous avez quand même un vélo qui a un bon rendement sur la route. »
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La Corse regorge de pistes et de petites routes idéales pour le gravel. Si la fameuse Gravel 20, qui relie Bastia à Bunifaziu (Bonifacio), est encore en cours d’étude et de structuration, l’île offre déjà de nombreux parcours inspirants. Traversées sur d’anciennes routes peu fréquentées, passages sur pistes agricoles, incursions dans les forêts ou le long du littoral composent un terrain de jeu varié. Le gravel demeure accessible à tous, sans besoin de compétences techniques particulières.
| « C’est hyper accessible. Justement, c’est tout à fait l’intérêt de cette pratique du vélo, c’est que c’est l’accessibilité avant tout… On ne va pas chercher la performance, mais plutôt le confort et le fait de pouvoir mettre sur son vélo des accessoires, ce qu’on appelle des accessoires de bikepacking. L’idée, c’est de partir avec son vélo en étant en autonomie complète. »
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Pour les passionnés désireux de s’élancer sur les plus beaux itinéraires de l’île, la Corse propose une palette d’aventures variées. Des sentiers côtiers escarpés aux plateaux d’altitude, en passant par les maquis et les vallées agricoles, chaque parcours révèle une facette différente du territoire. Ces quatre boucles emblématiques offrent des expériences uniques, adaptées à différents niveaux et aspirations.
La boucle Gravel du Cap Corse : un défi sauvage entre mer et falaises
Cet itinéraire est l’un des plus spectaculaires de Corse. Il est réservé aux cyclistes en quête d’authenticité et de challenge. La boucle alterne entre routes côtières sinueuses, pistes de crêtes et chemins de traverse, serpentant au-dessus de la Méditerranée. Longez les falaises abruptes, traversez des villages perchés comme Nonza ou Cinturi (Centuri), et profitez de points de vue à couper le souffle sur la mer, les tours génoises et le maquis.
L’ambiance sauvage, le vent, l’odeur du maquis et la lumière changeante accompagnent chaque coup de pédale. Les passages sur pistes gravillonnées et les dénivelés marqués exigent une bonne condition physique, mais la récompense est à la hauteur : une immersion totale dans le Cap Corse, entre mer et montagne, loin de toute agitation.
La boucle Gravel de l’Agriate : une aventure au bout du monde
L’Agriate, vaste territoire de maquis et de pistes blanches, est un terrain d’aventure idéal pour le gravel. Ces pistes typiques de la région sont composées de terre claire, de gravier et de sable. Leur teinte lumineuse sous le soleil offre un contraste saisissant avec la végétation sombre du maquis.
L’itinéraire débute souvent près de San Fiurenzu (Saint-Florent) avant de s’enfoncer sur des chemins parfois sablonneux. Traversez une nature préservée, sans aucune construction, jusqu’à atteindre la mythique plage de Saleccia, célèbre pour son sable blanc et ses eaux turquoise. L’isolement du lieu, la beauté brute des paysages et la sensation de liberté font de cette boucle une expérience unique. Pensez à prévoir de l’eau et de quoi réparer une crevaison.
La boucle Gravel du plateau du Coscione : l’évasion pastorale en altitude
Le plateau du Cuscione, dans l’Alta Rocca, offre une boucle hors du commun, entre 1 400 et 1 600 mètres d’altitude. Pédalez au milieu des vastes prairies naturelles de montagne parsemées de fleurs alpines, de mousses et de petits arbustes. Traversez ensuite des rivières, longez des bergeries puis laissez-vous surprendre par la présence de chevaux et de cochons en liberté.
Les pistes alternent entre chemins roulants, passages forestiers et sentiers pierreux, avec des panoramas ouverts sur les aiguilles de Bavella et la vallée du Taravu. L’ambiance y est paisible et sauvage, idéale pour une échappée loin de tout, dans une Corse pastorale et préservée.
Cette boucle Gravel est réservée aux cyclistes chevronnés. Comme tous les parcours de moyenne et haute montagne, il est nécessaire de s’équiper chaudement et de prendre les dispositions en vigueur en cas de pépin mécanique.
La boucle Gravel de Reginu - Santa-Reparata-di-Balagna : l’authenticité balanine
Au départ de L’isula (L’Île-Rousse,) cette boucle de 62 kilomètres invite à explorer la Balagne autrement. L’itinéraire alterne routes secondaires, chemins agricoles et passages sur pistes, traversant des collines couvertes de maquis, des oliveraies et des villages typiques comme Santa-Reparata-di-Balagna ou Monticellu.
Profitez du panorama sur la Méditerranée et les montagnes, tout en découvrant le patrimoine rural de la région. Ce parcours, accessible aux amateurs de gravel, combine variété des paysages et authenticité, pour une immersion totale dans l’âme balanine.
Conseils pratiques et ressources locales
Quelques règles simples garantissent une pratique sécurisée du gravel. Vérifiez votre équipement, emportez un kit de réparation et consultez les prévisions météo. Le choix du vélo s’adapte à vos ambitions : modèles robustes pour les voyages au long cours, versions plus légères pour les sorties performance.
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| « Ici, l’idée, c’est de flâner… Vous vous promenez tranquillement, et vous passez d’un spot à l’autre sans idée de performance et surtout en ayant la possibilité d’avoir toutes ses affaires avec soi. »
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Pour organiser votre aventure, faites appel à des spécialistes locaux qui proposent conseils avisés, matériel adapté et formules sur-mesure. Que vous souhaitiez vous initier ou partir en autonomie complète, leurs connaissances du terrain s’avèrent précieuses.
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Au petit matin, sous le regard de Napoléon portant les attributs de Jupiter, le cycliste s’apprête à enfourcher sa monture pour commencer la grande traversée de la Corse à vélo. Une aventure de près de six cents kilomètres dont les premières pages s’écrivent sur le bitume ocre de la piazza Santu Niculà de Bastia. Quelques vérifications techniques s’imposent après un café en terrasse.
Distance : 54 kms / D+ : 676 m / D - : 676 m / Alt min : 0 m / Alt max : 361 m
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L’itinéraire quitte le tumulte de la ville pour suivre la départementale en direction de la pointe du Capicorsu (Cap Corse). Les marines et les criques s’enchaînent jusqu’à la traversée d’est en ouest du doigt de la Corse.
Le premier kilomètre longe le port de Toga. Bastia s’éloigne alors que le cycliste s’engage en direction du Capicorsu (Cap Corse) et de sa côte parsemée de villages et de criques rocheuses. Petit à petit, la circulation diminue et le panorama sur la mer Tyrrhénienne se dégage. Bientôt, le pittoresque et emblématique hameau d’Erbalunga se profile.
Jusqu’à U Macinaghju (Macinaggio), la route serpente, promet de belles surprises aux jambes, avant de bifurquer brusquement vers l’ouest pour prendre de la hauteur et redescendre dans un tout autre univers, celui d’un Capicorsu (Cap Corse) plus sauvage, abrupt et chahuté par le vent.
Plus d’infos sur l’étape 1 : https://www.visit-corsica.com/fr/Mon-sejour/Itineraires/Tous-les-itineraires/GT20-ETAPE-1-BASTIA-CENTURI
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 1 :
Au parcours initial de la GT20 s’ajoutent des variantes permettant de découvrir l’itinéraire d’une manière différente. En arrivant à Botticella, sur la commune d’Ersa, une belle boucle d’une quinzaine de kilomètres permet de rejoindre la pointe du (Capicorsu) Cap Corse et de visiter les hameaux les plus au nord de l’île, Barcaggiu et Tollari.
Certains cyclotouristes pourront aussi raccourcir leur parcours en coupant la traversée du Cap d’est en ouest sans rejoindre U Macinaghju (Macinaggio).
Distance : 58 kms / D+ : 850 m / D - :849 m / Alt min : 1 m / Alt max : 202 m
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En direction du sud, le parcours continue son cheminement le long de la côte, traversant des zones totalement sauvages et effleurant les villages et les marines. L’itinéraire quitte le port de Cinturi (Centuri) en longeant la côte avant d’entamer la montée. Une petite route sur la gauche permet de rejoindre l’un des plus anciens couvents de l’île, celui de l’Annunziata. Rapidement, on retrouve la D80 qui serpente en corniche tout le long de la côte ouest du Cap Corse. À Mursiglia (Morsiglia), les vignes séculaires sont toujours exploitées et permettent la vinification de l’incontournable muscat du Cap.
La route serpente et redescend parfois le long des criques sablonneuses avant de reprendre de l’altitude pour contourner les zones les plus abruptes de cette côte sauvage. Une corniche aux airs de calanques offrant des panoramas uniques sur la mer, l’Agriate et la chaîne de montagnes.
Il sera impossible de tout visiter en une seule journée, les pauses touristiques devront être sélectionnées avec soin suivant les goûts et les envies. Sur la route, impossible de ne pas remarquer un pan de l’histoire industrielle du territoire, la mine d’amiante de Canari. Tout autour, la montagne a été grattée, creusée en escalier pour extraire le minéral. Vers le sud, la plage noire de Nonza reste la plus réputée et invite à la pause. La suite du parcours mène lentement vers le canton du Nebbiu et ses plaines viticoles avant de longer la mer jusqu’à la cité génoise de San Fiurenzu (Saint-Florent).
Plus d’infos sur l’étape 2 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-2-Centuri-San-Fiurenzu
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 2 :
Quittez la D80 et essayez la route des hauteurs direction Pinu (Pino)et les hameaux de Barrettali, puis suivez la D33 vers les cascades de l’Udine, le moulin di Pendente jusqu’au village de Canari.
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Distance : 61 kms / D+ : 1 181 m / D - : 885 m / Alt min : 0 m / Alt max : 686 m
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Assez rapidement, on quitte le Capicorsu (Cap Corse) en direction de l’Agriate pour retrouver une Corse plus intérieure, plus sauvage et des terres agricoles occupées par les troupeaux et leurs éleveurs. La première partie de route offre de beaux panoramas sur la Conca d’Oru et le Nebbiu avant de bifurquer sur l’autre versant et retrouver un secteur plus sauvage, un désert de collines et de petits monts rocailleux recouverts d’un maquis ras. Le hameau de Casta se présente rapidement, point d’entrée vers l’incontournable plage de Saleccia. Toujours en corniche, l’itinéraire remonte vers le col de Vezzu, dernier point de vue sur le golfe de San Fiurenzu (Saint-Florent) et l’Agriate. Dans la descente, la mer disparaît de l’horizon, laissant place à une étendue de plaines et de montagnes vertigineuses, une Corse de l’intérieur, plus pastorale, où les villages sont nichés à flanc de colline.
Il faudra couper la territoriale 30 pour reprendre l’itinéraire en direction de Nuvella (Novella). La petite route serpente au milieu des exploitations agricoles et rejoint ensuite la route du col de San Colombanu, porte d’entrée de la Balagne. De ces hauteurs, la vue est imprenable. En suivant simplement le bitume, toujours en corniche, on découvre l’arrière-pays balanin jusqu’au village médiéval de Belgodère, posé comme un balcon sur la vallée du Reginu.
Plus d’infos sur l’étape 3 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-3-San-Fiurenzu-Belgude
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 3 :
Un itinéraire bis permet de longer la côte pour rejoindre Belgodère. Il faut suivre la territoriale 30 en direction de Calvi. Cette route vous permet de passer par le col de Vezzu et le désert de l’Agriate. Vous pouvez suivre la territoriale 301 (itinéraire le plus rapide), ou emprunter la petite route de Palasca, la D363, plus étroite, plus pittoresque, mais plus fréquentée par les automobilistes.
Il existe une autre variante à faire, une boucle de 25KM avec 700 mètres de dénivelé qui consiste à rallier dans la descente de San Colombanu, le Ghjunsani (Giussani) et le fameux col de Battaglia avant de plonger sur Speloncatu. A la sortie de la montée de San Colombanu, juste après la crête de San Colombanu (∼360 m), là où le col bascule vers la côte, prenez la petite route D62 qui se détache vers l’intérieur des terres (ne pas continuer plein sud sur la D81). Vous arrivez sur un faux‑plat montant très roulant (2–3%) sur 3km, à travers maquis et châtaigneraies.
Passez la petite pieve tranquille de Ghjunsani pour rejoindre l’ascension du Col de Battaglia en continuant sur la D62. La pente est moyenne 5–6 % mais par endroits vous rencontrerez quelques raidars à 8 ou 10 %. Les superbes hêtraies corses et les quelques points de vue sur la plaine de Balagne à l’ouest vous feront oublier les 7km de montée et les 350 de D+. Vous plongez ensuite sur Speloncatu avec une descente sur 10 km de virages serrés, une route étroite mais asphaltée en bon état. Suivez ensuite la D62/D263 sur 5 km pour rejoindre le confluent du Golo, à 200 m d’altitude, à 7 km de Belgudè (Belgodère).
Distance : 43 kms / D+ : 463 m / D - : 494 m / Alt min : 221 m / Alt max : 531 m
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Porte d’entrée de l’arrière-pays balanin, cette route à flanc de montagne est une corniche agrémentée d’incroyables panoramas. De village en village, l’itinéraire serpente le long des pentes abruptes des massifs et permet aux cyclistes de profiter d’un panorama d’exception composé de vallées verdoyantes donnant immanquablement sur des plages aux eaux turquoise. Tout au long de la route, les édifices remarquables attirent l’œil. La route traverse les communes, mais, souvent, sans passer par l’intérieur du village. Y accéder réclame une volonté supplémentaire, une curiosité qui mène à la découverte de cadres de vie et d’architectures riches et typiques de l’arrière-pays balanin.
Ainsi, cette quatrième étape se dévoile comme une visite à la rencontre des Balanins et de leurs lieux de vie. Une recherche de coins parfois dérobés et d’établissements pourvoyeurs d’incroyables souvenirs. Oser s’aventurer, l’esprit ouvert à la discussion, c’est ici en apprendre toujours plus sur la Corse. De multiples richesses à découvrir jusqu’au terminus de cette balade, à Calenzana, point de départ d’un autre itinéraire, réputé dans le monde entier, celui du GR20®.
Plus d’infos sur l’étape 4 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-4-Belgude-Calinzana
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 4 :
Cette quatrième étape suit la départementale 71 depuis Belgudè (Belgodère) jusqu’à Calenzana. En suivant scrupuleusement l’itinéraire, cette route en corniche ne fait que frôler les villages sans les traverser ni en découvrir le cœur et la vie qu’ils abritent. Dans chaque commune, en seulement quelques minutes et très peu de dénivelés supplémentaires, on peut aller à la découverte de lieux de vie séculaires. En quittant Belgodère, on peut prendre ainsi la direction de la plaine par la gare de Belgudè (Belgodère) puis suivre la D113 en direction du lac et barrage de Codole. Là, on pourra remonter sur Muru ou continuer en direction de Santa-Reparata di Balagna, puis Curbara et remonter vers la corniche par Pigna en longeant le célèbre promontoire de Sant’Antoninu, sa vue imprenable et ses célèbres citrons.
Distance : 31 kms / D+ : 412 m / D - :676 m / Alt min : 6 m / Alt max : 430 m
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Vous abordez une étape bucolique, où les pâturages verdoyants laissent place à une vallée en perpétuel changement. Les derniers randonneurs s’envolent vers les crêtes du GR20®, tandis que vous, cyclistes, prenez la D51 en direction de Galeria. La route, en légère descente, caresse collines et ruisseaux jusqu’au pont de la Figarella et à l’orée de la forêt de Bonifatu. Sous le regard fièrement alpin de la crête de la Finocchiaghja, vous reprenez de l’altitude pour atteindre le col de Marsulinu et basculer dans la vallée éponyme.
En lacets serrés à flanc de coteau, gagnez les terres agricoles où les niulinchi faisaient paître leurs troupeaux. Embaumée par les champs d’aromates, cette portion en bordure de ruisseau invite à ralentir pour humer ce parfum unique.
Enfin, la route vous ramène sur la plaine du Fangu et vers le mythique pont des cinq arcades. Ici, l’UNESCO veille depuis 1977 sur d’immenses chênes millénaires, tandis que la dent de la Paglia Orba et l’œil du Tafunatu se dressent, telles des sentinelles de pierre. Plus que quelques coups de pédale pour gagner Galeria et son port pittoresque !
Plus d’infos sur l’étape 5 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-5-Calinzana-Galeria
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 5 :
Difficile de trouver un itinéraire bis à celui déjà proposé par la trace du GT20. L’occasion de sortir du parcours pour partir à la découverte des environs. Si vous avez suivi l’itinéraire par le col de Marsolinu, en direction de Galeria, une seule et unique route sera alors praticable. Mais, juste après la GAEC Marsolinu, une petite départementale (D351b) prend de l’altitude sur la gauche, en direction de Bocca di Nuvella et de l’église Santa Lucia de Galeria.
Plus bas dans la vallée, une fois devant le pont des Cinq Arcades, on peut choisir de prendre la direction de Calvi pour rejoindre la baie de Crovani, l’ancienne mine de l’Argentella et le petit barrage attenant. Une autre option est de traverser le pont et de prendre la direction du village de Manso, en longeant le fleuve du Fangu.
Distance : 50 kms / D+ : 722 m / D - : 697 m / Alt min : 5 m / Alt max : 402 m
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Après avoir quitté les eaux mystérieuses du Fango, l’ascension reprend sans répit. Une fois au col, vous plongez dans une Corse à la fois sauvage et grandiose. Vous suivez d’abord la rive gauche du Fangu avant de bifurquer vers l’intérieur des terres.
Le col de Palmarella vous fait basculer de Balagne et à l’Ouest Corse, une terre de maquis ras où les roches volcaniques ocre se jettent dans un bleu profond. Devant vous, le cap Seninu s’impose, vestige majestueux d’un ancien volcan primaire.
La route, fidèle au relief accidenté, enchaîne virages et panoramas époustouflants : gare aux troupeaux de chèvres qui surgissent parfois au détour d’un virage ! Cette portion offre un décor inédit, contrastant avec les étapes précédentes.
À Bocca a Croce, le village d’Osani se dessine tandis que le golfe de Portu (Porto) s’étend à perte de vue. Le littoral se révèle en criques et plages, mais attention : un dernier effort est nécessaire ! Après Curzu et son hameau pittoresque, vous traversez Partinellu, riche d’une histoire tourmentée, puis longez des falaises abruptes jusqu’à Serriera avant de redescendre vers le charmant port de Porto.
Plus d’infos sur l’étape 6 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-6-Galeria-Portu
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 6 :
Au départ de Galeria, en longeant le fleuve du Fangu, on peut prendre la direction du village de Manso et s’aventurer dans une vallée sauvage et préservée. Pousser par la piste jusqu’à l’ancien couvent de Santa Maria offre un magnifique panorama sur les sources du Fangu. De belles vasques donnent l’occasion de se jeter à l’eau, un peu fraîche, certes, mais limpide et vivifiante.
Il est impossible d’imaginer ne pas suivre la départementale 81 pour rejoindre ensuite Porto. En chemin, après Bocca à Croce, l’itinéraire passe aux abords de trois villages, Osani, Partinellu et Serriera. Tous trois recèlent des criques ainsi que des plages intimes et sauvages (Gradelle, Caspiu et Bussaghia).
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Distance : 33 kms / D+ : 1 478 m / D - : 45 m / Alt min : 32 m / Alt max : 1476 m
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Vous voilà face à une étape d’exception : le mythique maillot à pois entre en jeu ! Depuis Porto, vous allez enchaîner plus de 1 400 m de D+ jusqu’à Notre-Dame-Des-Neiges, au col de Verghju. Ce n’est pas tant la pente que la longueur – plus de 30 km sans un seul replat – qui mettra vos mollets à l’épreuve.
Mais gardez l’œil : la route, taillée à même la falaise, suit d’abord la rivière de Portu (Porto) avant de vous ouvrir les gorges de la Spelunca, un spectacle grandiose qui mérite bien quelques haltes pour reprendre votre souffle.
L’ascension se ponctue de haltes dans les villages typiques : Evisa, lovée parmi les châtaigniers et les pins laricci, marque la bascule vers une forêt de pins où se nichent d’étonnantes piscines naturelles.
Au fil des kilomètres, la température chute au rythme des mètres grimpés ; troupeaux et ombrages alternent, et l’ancienne station de ski de fond vous rappelle que, du littoral aux sommets enneigés, la Corse déploie en un même parcours toute sa magie.
Plus d’infos sur l’étape 7 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-7-Portu-Verghju
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 7 :
Le balisage de la GT20 suit la départementale 84 jusqu’au col de Verghju. Toutefois, vous pouvez bifurquer dès la marine de Portu (Porto) et prendre la direction d’Ota par la D124.
Après être passée sous la chapelle Santa Lucia, la route traverse le village pour rejoindre l’itinéraire officiel.
Un peu plus loin, il sera possible de refaire le même choix, sans trop étirer les distances de l’étape, pour découvrir Marignana, un village fondé par des niolinchi au XVe siècle. Les habitations, à l’architecture intéressante, sont organisées autour de l’église paroissiale Saint-Jacques.
De là, vous pourrez rejoindre l’itinéraire normal jusqu’à Evisa, ou rallonger encore un peu plus, pour découvrir Cristinacce, un autre village de montagne.
Distance : 51 kms / D+ : 345 m /D - : 1 388 m / Alt min : 350 m / Alt max : 1 477 m
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Cette huitième étape vous fera basculer des cimes à la citadelle. Au départ, vous êtes déjà à plus de 1 400 m d’altitude, là où le col de Verghju se love sous les pins de Valdu Niellu. La route serpente en virages serrés, parfois en fer à cheval, pour vous faire quitter la forêt et déboucher sur Casamaccioli puis Albertacce, où les ranchs jalonnent la vallée.
Devant vous, le lac de Calacuccia se déploie, miroir paisible des montagnes et des nuages. Traversez le village évocateur sous le clocher de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, puis laissez-vous happer par la légendaire Scala di Santa Regina : un défilé granitique étroit où le Golu rugit, gardien naturel du Niolu.
Jusqu’au pont de Castirla, la route joue avec la roche et les anciennes fortifications, avant de s’élever sur la haute corniche moins fréquentée qui vous mènera à Corte. Et là, perché sur son éperon, le Nid d’Aigle – vestige de la citadelle – vous attend pour clore cette aventure alpestre.
Plus d’infos sur l’étape 8 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-8-Verghju-Corti
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 8 :
Une fois n’est pas coutume, changer d’itinéraire sur cette étape consiste à vous approcher des lieux de vie, en plein cœur des villages qui bordent le D84. Casamaccioli qui accueille en septembre la procession de A Santa di u Niolu. Vous pouvez continuer la route et rejoindre le barrage de Calacuccia par la rive sud-est du lac ou bien reprendre l’itinéraire classique et rejoindre Lozzi la commune connue pour être la plus haute de l’île. (De Lozzi, un itinéraire à pied permet de rejoindre le Monte Cintu, point culminant de l’île avec 2 706 mètres d’altitude). À l’entrée de la Scala di Santa Regina se trouve la route menant à Corscia, un village riche d’une culture agropastorale encore bien présente ou de nombreuses bergeries encore utilisées sur le territoire de la commune dont certaines sont des modèles d’architecture ancienne.
Distance : 58 kms / D+ : 1 354 m /D - : 1 136 m / Alt min : 248 m / Alt max : 808 m
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La 9e étape de la GT20 vous promet paysages sublimes et sensations fortes ; elle débute au cœur de l’axe principal de l’île, avant de bifurquer sur une charmante petite route traversant villages intérieurs et le mythique col de Croce.
Dès la sortie de Corti (Corte), vous prendrez un peu de hauteur pour admirer la vue panoramique sur la capitale du Centre-Corse, puis vous rejoindrez la T20. Méfiez-vous du trafic : la route n’est pas la plus accueillante pour les cyclotouristes. Rapidement, vous atteindrez Venaco, où le Tavignano déploie ses superbes panoramas.
Vous tournerez ensuite vers Aleria, puis entamerez une descente rafraîchissante et ombragée jusqu’au pont de Nuceta (Noceta). C’est là que commence la montée du col de Croce : plus de 600 m de dénivelé sur une D43 calme et verdoyante, jalonnée par les villages de Nuceta (Noceta) et Ruspigliani (Rospigliani).
Au sommet, profitez du panorama avant de plonger sur une dizaine de kilomètres vers Vezzani et Pietroso, où la vie rurale corse vous accueille. Ne manquez pas la bifurcation vers la D344a pour gravir le petit col de Cardu : il vous mènera au spectaculaire défilé de l’Inzecca, ce canyon sculpté par le Fium’Orbu, qui s’achève sur le barrage et le tunnel de Sampolu.
Enfin, la dernière portion vous conduit jusqu’à Ghisoni, en surplombant le lac et ses forêts luxuriantes, offrant un décor grandiose.
Plus d’infos sur l’étape 9 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-9-Corti-Ghisoni
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 9 :
Le tracé de cette étape suit principalement les liaisons entre les pievi de Vivariu et de Castellu, mais plusieurs variantes s’offrent à vous :
La Route Corniche (T20)
Restez sur la territoriale 20 après Venaco pour gravir la vallée du Vecchiu et franchir le Viaduc éponyme - souvent attribué à tort à Gustave Eiffel. Vous arriverez ainsi à Vivariu. De là, vous pouvez couper directement vers Vezzani pour retrouver l’itinéraire principal, ou poursuivre sur la T20 jusqu’aux ruines du fortin de Pasciolu avant d’attaquer le spectaculaire col de Sorba, exigeant, mais grandiose.
Les Gorges du Tavignanu
Depuis Corte, empruntez la T50 (ou depuis Riventosa via la D40) pour plonger au cœur des gorges sauvages du Tavignano. Pour ne pas trop rallonger, rejoignez ensuite la D143 vers Nuceta (Noceta), ou, si le cœur vous en dit, faites un crochet jusqu’à la charmante chapelle San Giovanni et son pont génois avant de revenir sur la D143.
©ATC S.ALESSANDRI
Distance : 39 kms / D+ : 721 m /D - : 646 m / Alt min : 653 m / Alt max : 1 294 m
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Avec les cimes granitiques d’Éleison comme décors, le début de l’étape 10 vous mène dans la forêt de Marmanu. Vous franchirez la frontière de la Corse-du-Sud, en direction du col de Verde pour un effort de 640 m de dénivelé.
Sur cette route ombragée, enchaînez virages serrés, points de vue sur le Fium’Orbu et ses multiples ponts avant que les derniers lacets (exigeants pour les cuisses) ne vous mènent à 1 289 m d’altitude.
Vous basculerez alors dans la vallée du Taravu, réputée pour ses élevages porcins et son fleuve « rivière sauvage ». La descente, salvatrice, mais à aborder avec prudence (les cochons aiment s’étendre au soleil au bord de la route !), dévoile furtivement des panoramas grandioses. Bientôt se dessine l’église de Cozzano, nichée au cœur du village, avant d’entamer la dernière portion boisée jusqu’à Zicavu, perché sur son plateau pastoral du Cuscionu.
Plus d’infos sur l’étape 10 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-10-Ghisoni-Zicavu
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 10 :
Au col de Verde, pour ceux qui roulent en Gravel ou en VTT, partez à la découverte des villages de la rive ouest du Taravo : d’abord Palneca, fief du redoutable Joseph Bartoli, puis une piste forestière vous mènera nord vers Ciamannacce, où les maisons de pierre aux toits de tuiles forment un charmant ensemble.
Prochaine étape, Sampolu, dont certaines façades portent encore des inscriptions du XVIIIᵉ siècle ; un beau témoignage des restructurations de l’époque. Vous pourrez ensuite filer vers Tasso par la D128 pour admirer « A Tola di u Piccatu » - la légendaire « table du péché » - et son ambiance mystérieuse, avant de découvrir, dans la flèche de l’église San Giacomo, un Christ en bois sculpté. Enfin, rejoignez le hameau de Giovicacce, puis remontez tranquillement sur Zicavu (Zicavo) via la D753a.
À Zicavu (Zicavo), E-Bike Mountain propose la location de vélos à assistance électrique pour suivre les pistes forestières d’un lieu unique de la montagne corse, le plateau du Cuscionu. Un havre de paix pour les animaux en liberté, les randonneurs et les cyclistes.
©ATC S.ALESSANDRI
Distance : 44 kms / D+ : 788 m /D - : 737 m / Alt min : 669 m / Alt max : 1 195 m
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Départ de la 11e étape aux premières lueurs pour profiter de la fraîcheur, car d’emblée la route s’élève durant quinze kilomètres jusqu’au col de la Vaccia (1 195 m), point de jonction entre Taravo et Alta Rocca. En levant la tête, admirez le relief accidenté et la vallée « rivière sauvage » que vous laissez derrière vous.
Au sommet, le panorama change radicalement : paysages sauvages, crêtes ocres et rochers découpés composent une nature brute et grandiose. La descente vers Auddè (Aullène) est un régal : courbes parfaites, vues époustouflantes, jusqu’à Serra-di-Scopamène, nid perché où les randonneurs du Mare a Mare Sud font halte.
En suivant la D420, vous passerez l’embranchement de Sorbollano en direction de Quenza : le regard est naturellement attiré par les aiguilles de Bavella, cathédrales de granite rouge. Après avoir retrouvé le plateau du Cuscionu, ne manquez pas le château toscan à la sortie de Quenza.
Rafraîchissez-vous au ruisseau de Cavadili, puis reprenez un dernier coup de collier vers Zonza : cette commune aux airs méditerranéens, entre mer et montagnes, sera votre récompense après cette onzième étape épique de la GT20.
Plus d’infos sur l’étape 11 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-11-Zicavu-Zonza
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 11 :
En choisissant de longer le Taravo, vous optez pour un détour plus exigeant… mais ô combien récompensé ! Quittez Zicavu (Zicavo) vers l’ouest, longez les eaux du fleuve et admirez, sur la route de Vergaju, une spectaculaire paroi d’escalade. Peu après, franchissez le pont de Mulinelli pour atteindre Guitera-les-Bains : vestige de son glorieux passé thermal, un bassin sulfureux vous tend encore les bras.
Poursuivez par la D757 dans les gorges taillées par le Taravo, où la roche et l’eau s’affrontent depuis des siècles. Surplombant le cours d’eau, la route vous conduit à Olivese, village d’artisans et d’éleveurs.
De là, deux options s’offrent à vous :
- Rejoindre l’itinéraire principal via la charmante D26, étroite et paisible.
- Ou poursuivre sur la D757 jusqu’à Moca, grimper le splendide col Saint-Eustache, puis redescendre sur Auddè (Aullène). Ce qui ajoutera du dénivelé, mais transformera cette portion en vraie étape bonus avant de retrouver la route vers Zonza.
©ATC S.ALESSANDRI
Distance : 71 kms / D+ : 1 014 m / D- : 1 783 m / Alt min : 5 m / Alt max : 805 m
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De l’Alta Rocca aux falaises de calcaire, cette ultime journée est riche en surprises.
Au cœur des pins sur la D268, vous assistez aux premiers feux du soleil sur les aiguilles de Bavella, teintées d’orange. Cette portion ombragée défile sans encombre jusqu’à San-Gavinu-di-Carbini, puis jusqu’à Levie. Restez vigilants pour ne pas manquer la bifurcation vers la D59, point de départ d’une longue descente de près de 1 800 m en dénivelé négatifs.
La route vous mène à Carbini, où le campanile isolé et la table d’orientation marquent l’entrée dans une descente soutenue. Ensuite, préparez-vous à grimper jusqu’à 809 m au col de Bacinu : porte naturelle vers l’Extrême-Sud.
La descente sur Usciolu s’avère spectaculaire, avec vue sur le massif de Cagna, Porto-Vecchio et, par temps clair, la Sardaigne. Roulez jusqu’à Sotta, puis relevez-vous pour la côte menant au hameau de Chera, riche en vestiges archéologiques.
De la D59, rejoignez la T10 et suivez-la jusqu’à l’embranchement de Sant’Amanza. Là, le plateau bonifacien se dévoile, suspendu au-dessus des eaux turquoise. Enfin, la silhouette majestueuse de Bunifaziu (Bonifacio) se dessine : votre arrivée triomphale au terme de cette GT20 inoubliable.
Plus d’infos sur l’étape 12 : https://www.visit-corsica.com/fr/La-destination-Corse/Inspirations-corses/Inspirations-deux-roues-et-GT-20/GT20-Etape-12-Zonza-Bunifaziu
Attrait touristique à découvrir
Variante de l’étape 12 :
Plutôt que de filer directement vers Levie, embarquez pour un détour par Porto-Vecchio, sans rallonger votre journée. Par la D368, la montée à travers la forêt de Zonza vous conduit au col d’Illarata (988 m), avant une descente en douceur jusqu’à Piscia di Gallu : une cascade vertigineuse de 80 m à ne pas manquer. Plus bas, laissez-vous charmer par le lac de l’Ospedale et son barrage, où vous trouverez un parc accrobranche et une tyrolienne spectaculaire offrant une vue imprenable sur l’Extrême-Sud. Redescendez ensuite vers Porto-Vecchio pour flâner dans la vieille ville, puis reprenez la T10 jusqu’à Bunifaziu (Bonifacio) pour rejoindre l’itinéraire principal.
©ADOBE STOCK
La GT20 est une aventure cyclotouristique unique à travers la Corse. Le parcours liant Bastia à Bunifaziu (Bonifacio) peut s’effectuer intégralement ou par tronçons. Une préparation minutieuse s’avère essentielle pour tirer le meilleur parti de cette expérience unique.
La période d’avril à mi-juillet offre des températures clémentes et des routes moins fréquentées. Les journées s’allongent, la nature reprend ses couleurs, les cols de montagne redeviennent praticables. C’est la période parfaite pour profiter des panoramas dégagés et de la fraîcheur matinale.
L’arrière-saison, en septembre et octobre, garantit également de belles conditions avec l’avantage d’un ensoleillement encore généreux et des températures douces. La fréquentation touristique diminue, l’ambiance devient plus authentique. Les couleurs automnales du maquis offrent un spectacle magnifique, particulièrement en altitude.
Évitez juillet-août où la chaleur est intense dans certaines vallées et sur les routes exposées. Les températures dépassent régulièrement 35 °C.
©Stéphane Compoint Onlyfrance
Pour une expérience sereine, misez sur les établissements « Accueil Vélo ». Ce label national garantit des services dédiés : abri vélo sécurisé, kit de réparation, recharge électrique, conseils d’itinéraires, lavage du linge, petit-déjeuner énergétique ou transfert de bagages. Le bivouac séduit les amateurs de liberté. Renseignez-vous auprès des offices de tourisme. Il est réglementé ou interdit dans certaines communes. Pour les amateurs de confort, la Corse propose une large palette d’hébergements : hôtels, gîtes, campings, chambres d’hôtes ou chez l’habitant. N’oubliez pas de réserver, notamment dans les villages isolés où l’offre reste limitée. À partir de Porto, les campings se raréfient : privilégiez les chambres d’hôtes ou hôtels.
Pour le transport des vélos et bagages, la location d’utilitaire s’avère pratique. Certaines agences comme Leclerc facilitent les transferts sur l’ensemble du territoire à un tarif attractif.
©ADOBE STOCK
La diversité des reliefs corses exige un vélo robuste. Vous pouvez utiliser votre propre équipement ou opter pour la location sur l’île. Du vélo musculaire à l’assistance électrique, tous les profils trouvent leur bonheur.
Emportez des vêtements modulables : si les premières étapes se déroulent sous un climat doux, la montagne réserve parfois des surprises. Froid, vent ou pluie peuvent surprendre lors des passages de cols à plus de 1 000 mètres. Un coupe-vent ou une veste imperméable s’imposent. N’oubliez pas le kit de réparation, les outils de base et de quoi vous hydrater.
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Partez explorer les richesses de la Corse à vélo. L’île de beauté offre un bon équilibre entre effort et contemplation. Chaque sortie se transforme en exploration intime du territoire, loin de l’agitation des circuits touristiques classiques.
Au fil des kilomètres, les paysages se métamorphosent. Entre montagnes imposantes, vallées verdoyantes, plages secrètes, villages perchés et forêts aux cols vertigineux, la Corse dévoile ses multiples visages. Au-delà de ses paysages, l’âme insulaire marque profondément les voyageurs. Dans cette terre de traditions, l’hospitalité transforme les étapes en véritables rencontres. Les établissements labellisés « Accueil Vélo » incarnent parfaitement cet esprit : services sur-mesure, conseils avisés et attention particulière aux besoins des cyclistes enrichissent naturellement le séjour.
L’île satisfait toutes les pratiques. Les amateurs de sensations techniques s’élancent en VTT sur des sentiers escarpés. Les adeptes du gravel savourent la liberté des chemins sauvages. Les passionnés de route relèvent le défi des cols mythiques de la GT20. Chacun compose son aventure selon ses envies et son niveau.
Tentés par l’aventure ? La Corse offre aux cyclistes un cadre unique où l’effort se récompense de panoramas inoubliables. Entre défis sportifs et moments de contemplation, chaque sortie promet une expérience riche et mémorable.