Quartier Pratu, Avenue Lieutenant Aviateur De Peretti, 20170 Levie
04 95 78 00 73
Accès aux personnes à mobilité réduite : Oui
Accueil de groupes : Oui
Pensé aussi bien pour les visiteurs que pour le public scolaire, le musée mêle expositions archéologiques, ressources naturelles, et art contemporain. Sa galerie permanente présente des vestiges issus de plus de 10 000 ans d’occupation humaine, témoins silencieux des différentes civilisations qui ont marqué l’Alta Rocca.
Un parcours historique à travers les grandes périodes
Le Mésolithique (-9000 à -6000 av. J.-C.) - les premiers Corses :
Les plus anciennes traces de peuplement remontent à -9000, avec l’arrivée de groupes nomades venus par la mer. Vivant de la pêche, de la cueillette et de la chasse, ces communautés utilisent des ressources locales pour fabriquer leurs outils. La Dame de Bonifacio, squelette exceptionnel conservé au musée, en est le témoin précieux.
Le Néolithique (-6000 à -2000 av. J.-C.) - sédentarisation et innovation :
Vers -5800, de nouveaux habitants arrivent avec un mode de vie néolithique : élevage, agriculture, fabrication de poteries, et installation en villages. Des échanges avec la Sardaigne apportent silex et obsidienne. L’apparition de la métallurgie marque la fin de cette époque, ainsi que le début du mégalithisme en Corse.
L’Âge du Bronze (-2000 à -800 av. J.-C.) - chefs et fortifications :
Le sud de la Corse se couvre de casteddi (habitats fortifiés). Des statues-menhirs, comme celle d’Aravina I, représentent des chefs guerriers puissants, symbole d’une société hiérarchisée et tournée vers le contrôle des ressources (métaux, nourriture). Des sites emblématiques comme Cuccuruzzu ou Araghju illustrent cette époque.
L’Âge du Fer (-800 à -200 av. J.-C.) - villages et premiers contacts :
Les fortifications cèdent la place à des villages structurés, comme Cuciurpula. Les communautés vivent alors en relative autarcie, mais quelques objets venus de Sardaigne ou d'Étrurie témoignent de premiers échanges. Dès -550, les Corses doivent cohabiter avec les Grecs, les Étrusques, puis les Romains, qui conquièrent l’île au IIIe siècle av. J.-C.
De l’Antiquité au XVIIe siècle - Moyen Âge et domination génoise :
L’Alta Rocca reste marginale durant l’Antiquité, mais connaît un essor médiéval avec l’apparition de villages, églises et châteaux comme Capula ou Roccataddata. Elle devient le fief de familles nobles comme celle de Rinucciu della Rocca. Après la chute des seigneurs locaux, Gênes prend le pouvoir et rase les forteresses. Les siècles suivants sont marqués par les incursions barbaresques jusqu’au retour de la paix au XVIIe siècle.
Du XVIIIe siècle à aujourd’hui - traditions et mutations :
Territoire de bergers, artisans et agriculteurs, l’Alta Rocca est longtemps restée fidèle à ses traditions rurales. Ce mode de vie perdure jusqu’au XXe siècle, avant d’être bouleversé par les guerres, l’exode rural et le développement du tourisme. Aujourd’hui, cette région montagnarde continue de préserver une identité forte, riche de son passé.
À voir au musée :
La Dame de Bonifacio
Des poteries et outils néolithiques
Une statue-menhir de l’âge du Bronze
Des objets en bronze et en acier de l’âge du Fer
Un Christ en ivoire du XVIe siècle
Des sonnailles traditionnelles et objets de la vie rurale
Oui
De | à | ||
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Tarif réduit | 3 € | ||
Tarif de base (plein tarif) | 4 € |
Modes de paiement acceptés
Equipements
Accueil de groupes